Affaire Bétharram : ce qui doit changer dans la lutte contre le harcèlement et les VSS
- Céline Gaschen
- 1 mai
- 2 min de lecture

L’affaire Bétharram met cruellement en lumière les failles systémiques qui permettent aux violences sexistes et sexuelles (VSS) de perdurer, même lorsque les faits sont connus de nombreuses personnes.
Deux constats majeurs émergent :
la sidération des victimes, qui explique leur silence parfois sur plusieurs décennies,
mais aussi le silence des témoins, bien qu’ils aient été conscients des violences constatées, sans parvenir à agir ou à alerter efficacement.
Au-delà de ces aspects psychologiques puissants, cette affaire révèle surtout une incapacité structurelle : celle d’une culture organisationnelle qui n’a pas su, ou pas voulu, prévenir, traiter et sanctionner les situations de violence.
C’est précisément sur ces trois piliers que repose le dispositif GPS Harcèlement & VSS.
1. Renforcer la prévention ET le traitement effectif des situations
L’affaire Bétharram démontre que des faits connus largement, en interne comme en externe, peuvent pourtant rester impunis pendant des années. Cela traduit l’absence d’une culture active non seulement de prévention, mais aussi de traitement : une incapacité collective à neutraliser les auteurs et à sanctionner fermement. Le GPS Harcèlement & VSS agit sur ces deux plans :
en renforçant la prévention par des formations approfondies, un travail sur la compréhension des dynamiques psychotraumatiques, et la mise en place de dispositifs sécurisés qui permettent réellement la prise de parole ;
en outillant les organisations pour agir concrètement : procédures internes claires, accompagnement de référents formés, et supervision régulière pour éviter les blocages ou les dérives.
2. Accompagner réellement les victimes
L’affaire montre à quel point les victimes ont besoin d’un accompagnement global. Déposer un signalement ne suffit pas : elles doivent être soutenues sur le plan psychologique (avec des approches comme l’EMDR), juridique, et humain. Le GPS Harcèlement & VSS propose une hotline confidentielle ainsi qu’un accompagnement thérapeutique et juridique complet, pensé pour la réalité des victimes.
3. Inclure enfin les témoins
Les témoins sont souvent les grands oubliés des dispositifs classiques. Pourtant, Bétharram prouve combien leur rôle est clé : leur silence, souvent dû à la peur ou au manque de moyens d’action, permet aux violences de s’installer durablement. Le GPS Harcèlement & VSS propose des modules spécifiques pour sécuriser et valoriser la parole des témoins, afin qu’ils deviennent acteurs de la prévention.
Conclusion :Ce que nous enseigne l’affaire Bétharram, c’est que le formalisme ne suffit pas. Ce qu’il faut, c’est une transformation en profondeur des organisations : écouter, protéger, traiter et sanctionner efficacement. Le GPS Harcèlement & VSS a été conçu précisément pour répondre à cette exigence.
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