ÉGAUX DANS LE CONFINEMENT ?
Je ne sais pas vous ? Ma première semaine s'est écoulée dans une douceur relative. J'ai navigué entre le plaisir de vivre dans la simplicité et l'inconfort de vivre une situation imposée par une autorité autre que la mienne en réaction à un organisme vivant vraisemblablement menaçant.
Oui globalement j'étais bien chez moi. Quel luxe d'avoir du temps pour me recentrer, méditer, écrire, faire de la musique, être et jouer avec mon fils... Nous sommes nombreux.ses à avoir pu sentir le bon de cet isolement social.
Mais j'ai aussi culpabilisé de prendre autant de plaisir alors que certain.e.s travaillent et prennent des risques considérables pour nous. J'ai été émue de nombreuses fois à l'évocation des personnes malades qui vont nous quitter dans le plus grand dénuement. J'ai été angoissée dans l'idée que ça puisse me toucher de près...
Je ne sais pas vous ? mais j'ai d'abord beaucoup regardé , écouté et lu les informations mainstream, tels que les journaux télévisés et presses écrites classiques. J'ai pris le temps d'écouter des sources d’informations plus indépendantes, type Médiapart. Je me même laissée à écouter à quelques reprises des documents complotistes. Oui chuuuut. En mon fort intérieur, je sens qu'il se trame derrière ce virus une vérité qui me dépasse complètement. Pourquoi les stratégies varient en fonction des pays ? Pourquoi certains financent le test de la population ? Pourquoi nous interdisons l'emploi d'un vieux médicament dont la vente était encore libre il y a 2 mois?
Oui j'ai d'abord voulu comprendre alors j'ai cherché. Mais plus j'allais dans ce sens, plus je me sentais mal et plus je perdais en énergie de vie. Alors j'ai dit stop.
Je ne sais pas vous ? mais je décide de cultiver la paix que je ressens quand je me recentre et quand je me connecte à la possibilité que se manifeste, après ce confinement, ce nouveau monde que nous sommes nombreux.ses à avoir rêvé.
Pendant des décennies, que dis-je des siècles, nous avons accepté de nous soumettre à une autorité autre que la nôtre. Nous avons délégué notre pouvoir personnel aux puissants de ce monde qui nous ont fait croire que la sécurité et l'aisance matérielle pouvait nous rendre heureux.ses. Si encore cette puissance avait été au service de la lumière... Aujourd'hui, la chance nous est donnée de (re)choisir à quel service nous nous mettons.
Je ne sais pas Vous ? mais ma pratique quotidienne va maintenant consister à revisiter tous ces endroits en moi et autour de moi où je ne suis pas en harmonie. Là où est l'absence de paix je ne m'engage plus.
Aujourd'hui nous apprenons que le confinement est prolongé de 4 semaines. Sommes-nous égaux dans le confinement ? A certains égards, bien-sûr que non. Les disparités sont énormes. Au niveau matériel, au niveau psychologique, au niveau affectif... nous vivons des situations très singulières.
Cependant, il y a un endroit où nous sommes tous égaux... c'est dans notre capacité à choisir de BÂTIR LA PAIX SUR TERRE.
Et ça commence maintenant ! nous avons 4 semaines d'arrêt du système, après qu'il se soit effondré, pour reconsidérer le monde autrement.
Offrons au monde nos propositions, partageons les le plus largement possible et unissons-nous. ENSEMBLE construisons la paix dans le monde.
Chaleureusement,
Céline Gaschen

Une semaine et demi de confinement, un petit pas de côté et je nous contemple.
D'abord le temps s'est distendu. Sachant qu'en gros l'incubation est d'une semaine (à confirmer) j'ai regardé dans mon agenda ce que je faisais voilà une semaine, "avant", et cela me paraît immensément loin. Un de mes meilleurs amis, mon cousin polonais, me dit la même chose.
En fait nos journées sont plus remplies qu'avant. Nous partageons le confinement avec un jeune migrant guinéen à cause de la fermeture de l'internat de Saint Joseph. On l'aide pour les devoirs. On cause rap et football, nous qui sommes trad, classique et rugby.
Et puis il y a les promenades le matin car on a la chance de…