Psycho-trauma : ce que vit une victime de violence (au travail), et pourquoi il faut faire attention

Quand on doute, c’est souvent qu’il se passe quelque chose : comprendre le vécu d’une victime à travers le prisme du psycho-trauma.

Une personne victime de harcèlement ou de violences sexistes et sexuelles ne se reconnaît pas toujours comme telle. Et c’est normal. Parce que la violence, surtout quand elle est insidieuse, déstabilise, désorganise, isole. Le doute s’installe. L’emprise, souvent invisible, agit en silence.

1. Le psycho-trauma : ce qui se passe dans le cerveau d’une victimeLe traumatisme psychique n’est pas seulement lié à l’intensité d’un événement, mais aussi à son caractère répété, ambigu, et à l’absence de réponse protectrice.Le cerveau entre en mode survie : figement, confusion, mémoire désorganisée.La victime peut même minimiser ou rationaliser ce qu’elle vit, par mécanisme de défense.

2. Le doute, un symptôme courant et normalLa plupart des victimes disent :

« Je ne savais pas si c’était grave. »« Je me disais que c’était peut-être moi. »Ce doute n’est pas une preuve d’absence de violence. C’est au contraire un signe de l’effet psychologique de l’emprise.

3. Pourquoi il faut faire attention à nos réactionsDire à quelqu’un « Tu te fais des idées », c’est lui fermer une porte alors qu’il ou elle cherche à en ouvrir une.Une parole mal ajustée peut renforcer le silence.Il faut écouter sans précipiter. Valider le ressenti sans forcément poser un diagnostic.

4. Un outil pour accompagner, pas pour juger : le KIT VICTIME.

Le kit que nous proposons chez Humanité.2 est conçu pour cela :

🔸 Donner des repères simples.

🔸 Offrir un espace de réflexion.

🔸 Rappeler que ressentir est déjà un signe, et qu’on a le droit d’en parler, même sans être sûr·e.

Si vous souhaitez le recevoir, contactez-nous

Accompagner une victime commence par reconnaître que l’incertitude est légitime. Et que ce que l’on ressent, même en silence, mérite d’être accueilli avec soin.